Monday, May 8, 2017

Day 23 (D-38) The Great Plains/ the buffalo / Dan O'Brien's Wild Idea

The Great Plains.  The American buffalo.  Dan O'Brien's Wild Idea.
First a video for you. It's very easy; you'll understand everything. PLEASE WATCH IT.  It's only 1 minute and 35 seconds. 
https://www.youtube.com/watch?v=lTsl9SSClH0

And now a special gift for you today.  Here's an article from L'Express
Rancher et homme de lettres, Dan O'Brien a refait sa vie dans les Black Hills, sur les terres des Sioux.
Ecrivain et cow-boy. Eleveur de bisons et romancier. Cavalier des grandes plaines du Dakota et membre de l'écurie du prestigieux éditeur new-yorkais Random House. Il faut bien l'avouer, vu de France, on a un peu de mal à saisir le profil de Dan O'Brien. Imagine-t-on Le Clézio régnant sur son troupeau de charolais ou Philippe Sollers rassemblant d'un cri strident son cheptel de chèvres? Pas vraiment. Du côté de Rapid City, Dakota du Sud, le mariage du lasso et de la plume n'étonne guère. «J'écris le matin de 5 à 10 heures et, ensuite, je m'occupe des bêtes», résume, comme une évidence, O'Brien, 60 ans, sourire de beau gosse sous une casquette Wild Idea, lunettes fumées, jean, santiags de rancher. Et jamais les deux pans de sa vie n'ont semblé se mêler aussi harmonieusement que dans ces Bisons du Coeur-Brisé, récit tout juste traduit en français de la réintroduction du mythique animal de la Prairie sur les terres de Sitting Bull. «L'avenir du monde est dans la beauté sauvage», proclame O'Brien. 
Tout a commencé pour lui au milieu des fifties, sur la banquette arrière de la Chevrolet 55 familiale. Parti de son Ohio natal, le petit garçon tombe en arrêt devant les immenses plaines au pied des Black Hills. «Je me suis tourné vers ma mère et je lui ai juste dit: "C'est là. C'est là que je veux vivre"», se souvient-il. Il tiendra parole. Après s'être usé la santé à installer des pipelines en Alaska ou à construire des routes dans l'Ouest, il s'installe dans les Black Hills en 1970. Pays d'herbe folle et de désert semi-aride. Sécheresse l'été, tempêtes de neige l'hiver. O'Brien en livre une très belle définition: «Quand tout le monde peut vous voir, mais que personne ne vous observe, alors, c'est sûr, vous êtes dans les Grandes Plaines.» Danse avec les loups, de Kevin Costner, a été tourné à deux pas du ranch du Coeur-Brisé, où a fini par s'installer O'Brien et qui doit son nom à son fer à marquer, figurant un «3» horizontal sur un «V». Soit, incontestablement, un coeur brisé... 

And another article from Télérama!
Une formidable aventure écologique sur fond d'élevage de bisons dans les Grandes Plaines du Dakota du Sud.
Des hectares d'herbe à l'infini, le ciel comme une promesse d'éternité. La puissance du décor vous saisit de suite. L'océan de la prairie, faussement immobile, parcouru de longues houles de bisons apparaissant, disparaissant au gré des replis du paysage. C'est ici, au coeur des Grandes Plaines de l'Ouest américain, dans le Dakota du Sud, que Dan O'Brien a établi son nouveau ranch. Et qu'il se met en scène, lui, sa famille, ses amis, ses chevaux, dans un texte au souffle singulier qui mêle équipée sauvage, manifeste écologique et récit d'autofiction. La bataille est rude, comme le pays, où la glace du vent peut vous geler la peau en quelques instants, et la brûlure de l'été vous sécher sur place. Dans une vie antérieure, l'écrivain-éleveur avait participé avec passion à la réintroduction du faucon pèlerin dans les falaises qui bordent le front des Rocheuses. Avant de comprendre que la survie des espèces menacées dépendait de la restauration de tout l'écosystème. Et que les bisons, massacrés par milliers au XIXe siècle pour éliminer les Indiens, en constituaient l'élément essentiel.
Mêlant le mythe au geste le plus trivial, la poésie au réalisme du quotidien, Dan O'Brien emporte son lecteur dans cette formidable aventure, la construction pierre à pierre de la Wild Idea Buffalo Company, entreprise familiale d'élevage et de production de viande de bison, dans l'espoir fou de voir revenir sur cette terre sacrée des Sioux Lakotas les variétés perdues d'herbes indigènes, et avec elles oiseaux et papillons depuis longtemps envolés. Comme une main tendue à l'esprit du lieu.
Michel Abescat
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Walter Gripp, éd. Au diable vauvert, 398 p., 22 €.

Télérama n°3416


Two very interesting books to read, in English or in French.
And more if you like:  
https://unindienauphareouest.blogspot.fr/2015/05/dan-obrien-ecrivain-et-eleveur-de-bisons.html


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